Les « nus  masculins » d´Egon Schiele, ne sont-ils pas des autoportraits.

Artacadémie

Les « nus  masculins » d´Egon Schiele, ne sont-ils pas des autoportraits.

octobre 9, 2018 Blog 0
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C´étaient vraiment des gays qui ont posé pour ces tableaux ?

A la suite d´une nouvelle étude on a découvert que les tableaux représentants les hommes nus peints par Egon Schiele en 1910, qui sont connus aujourd’hui sous le nom des « Hommes rouges » ne sont pas des autoportraits comme on les considérait depuis longtemps. Selon Jane Kallir, le critique art et l’auteur du recueil complet des oeuvres de cet expressionniste autrichien, c’étaient probablement les amis gays de l’auteur qui ont posé pour ces tableaux.Les personne s’intéressant à l´oeuvre de ce peintre et des autres représentants de ce courant artistique peuvent trouver un stage de peinture paris pour apprendre plus d’information sur ce sujet.

             

A gauche «Nu masculin assis» (1910)

Jane Kallir considère que Schiele a pu cacher les personnalités des modèles qui ont posé dans son atelier de dessin délibérément, parce que l´homosexualité a été considérée comme une activité criminelle à Vienne au commencement du χχ siècle.« L´artiste a vécu à la société où la conception de tout élan homoérotique a été immédiatement réprimée, personne n´avait pas le droit de le montrer ouvertement sous n´importe quelle forme. » dit Jane Kallir.

En 2012 encore Kallir a conclu que ce n´était pas l’artiste lui même qui a été l’objet de représentation des « hommes rouges ». « Prenant en considération les poses et les positions des modèles de dos et d´en haut, des différents degrés d’inclinaisons et de courbures, on peut constater que l´auteur n’aurait pas pu dessiner et poser pour le tableau en même temps » – dit Jane Kallir, ajoutant que le peintre dessinait toujours sur le vif. Les personnes qui cherchent « atelier dessin » tombent souvent sur l’information concernant des différents courants artistiques ou des différentes techniques de représentation. Les travaux d’Egon Schiele constituent un grand intérêt pour les passionnés de l´expressionnisme.

A l´époque Schiele avait deux amis proches, c’étaient Max Oppenheimer, qui était gay, et Ervin Ossen , bisexuel. Kallir n´est pas sûre de la nature des relations entre ces hommes, mais une étude approfondie lui permet de supposer que Schiele avait eu une expérience homosexuelle en été de 1910, à l´âge de 19 ans.

Dans son essai pour les expositions des oeuvres de Schiele à la Galerie Saint Estienne à New York et au Fond de Louis Vuitton à Paris Jane Kallir prétend que ces deux hommes ou un d´eux au moins ont posé pour l’artiste. Pourtant les poses et les gestes indiquent que c´était plutôt Ossen qui avait appris la pantomime. « Il est bien évident que Schiele a été soutenu par ses proches au moment où il a commencé ses expériments avec expressionnisme. » conclut le critique.

L’expressionnisme comme un courant artistique est l´objet d´études dans des plusieures écoles artistiques, y compris atelier d´art paris. Ce genre ayant pour but l’inspiration aux spectateurs une réaction émotionnelle, a été condamné par le régime nazi comme un art dégénéré. Egon Schiele est un des représentants les plus brillants de ce courant, ses oeuvres constituent un intérêt particulier pour les critiques d´art.

« Sur ses autoportraits il montre toujours son visage. C´est l’étude de la personnalité de Schiele, ajoute-t-elle, et quant aux ces travaux on peut dire que ce sont des études personnelles de la sexualité. En cachant les visages des modèles l’auteur les protégeait, parce qu´il représentait sur ses toiles plus que les muscles et l’anatomie des hommes. « Traditionnellement si un peintre dessine un nu de l´homme il doit employer cette figure dans un autre travail, dans une histoire de Bible par exemple, et sinon à quoi sert cette représentation ?» demande Kallir.

Pour voir plus d’exemples des travaux du peintre cherchez « beaux arts paris cours du soir Egon Schiele ».

L´héritage artistique de Schiele a été toujours marqué par une certaine l’obscénité sexuelle. En 1912 le peintre a été accusé du viol d´une fille mineure, il a été disculpé plus tard, mais au cours de l’enquête les policiers ont découvert que des personnes mineures avaient vu les tableaux représentant le nu dans son atelier.Schiele a été condamné pour les atteintes à la morale.

Jane Kallir elle même n´a trouvé aucune preuve du contact sexuel entre l’artiste et le fille.Pourtant n’ayant pas des dossiers judiciaires les experts s’appuient sur des renseignements incomplets.

Les découvertes de Jane Kallir prouvent le caractère progressif de l’oeuvre de Schiele. « Schiele a été très avancé en ce qui concerne les question du genre, – dit elle, – il est un artiste éternel, son oeuvre s’ouvre de nouveau pour chaque nouvelle génération. »

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